Dans certaines situations, la justice ne suffit pas à apaiser ce qui a été blessé. La justice restaurative propose un espace différent, où auteurs et victimes peuvent, s’ils le souhaitent et dans un cadre strictement encadré, dialoguer, se reconnaître, comprendre et parfois se reconstruire.
Ce processus ne remplace pas la justice pénale, il vient en complément. Il repose sur l’écoute, le respect mutuel et la volonté libre de participer. Il peut concerner un fait grave ou moins grave, à tout moment de la procédure, voire après celle-ci.
Chez Équilibres Avocats, nous croyons à la force de cette approche, à sa capacité à redonner une place à chacun dans l’histoire, à réparer autrement ce qui peut l’être. Nous intervenons pour vous informer, vous accompagner ou vous représenter dans ce type de démarche, dans le respect de votre rythme et de vos choix.
La justice restaurative permet d’ouvrir un espace d’échange entre des personnes touchées par une infraction, dans un cadre sécurisé, confidentiel et volontaire. Elle ne se substitue pas à une procédure judiciaire, mais offre une voie différente pour aborder les conséquences humaines d’un acte.
Cette démarche peut être proposée à tout moment : avant, pendant ou après une procédure pénale, que l’affaire soit terminée ou non. Elle peut être sollicitée par une personne victime, mise en cause, ou même par un tiers.
L’important n’est pas la gravité du fait, mais le besoin exprimé par les personnes de traverser autrement ce qu’elles ont vécu.
La participation repose toujours sur le volontariat. Chaque personne est accompagnée individuellement avant toute mise en relation.
Le processus peut prendre la forme d’une rencontre directe, d’un échange indirect, ou d’un groupe de parole structuré.
Ces rencontres sont encadrées par des professionnels formés à l’écoute et à la gestion de ces espaces sensibles. Rien ne se fait sans l’accord de chacun, et la confidentialité est strictement respectée.
Le but n’est pas d’obtenir un résultat particulier, mais de créer un espace encadré où chacun peut dire ce qu’il a besoin de dire, ou entendre ce qu’il a besoin d’entendre, dans des conditions sécurisées.
Pour certaines personnes, cette démarche offre un temps à part, en dehors du cadre judiciaire, pour poser des mots, formuler des ressentis ou recevoir des réponses. Elle permet parfois de rétablir un lien d’humanité là où il n’y avait que du silence ou de l’incompréhension.
Elle peut aider à réduire le poids émotionnel laissé par l’infraction, à reprendre une forme d’initiative sur sa propre histoire, ou à mieux comprendre les répercussions de ses actes. D’autres y trouvent un soutien pour avancer, sans forcément chercher à se rapprocher de l’autre partie.
Chaque parcours est singulier, et les effets dépendent de nombreux facteurs. Mais dans tous les cas, la personne reste libre à chaque étape, écoutée, et respectée dans ses limites.
L’avocat est là pour vous aider à comprendre ce que permet cette démarche, et ce qu’elle implique concrètement. Il ne vous pousse pas à y aller, mais vous aide à poser les bonnes questions : est-ce le bon moment ? est-ce utile pour moi ? ai-je besoin d’un cadre juridique autour de ce que je veux exprimer ?
Nous sommes présents pour préparer en amont vos éventuelles demandes, vous accompagner si besoin lors des rencontres, ou faire le lien avec les autres aspects de votre situation : procédure en cours, besoins de protection, ou questions juridiques plus larges.
Notre présence vise avant tout à vous sécuriser et à faire en sorte que cette expérience soit réellement constructive pour vous, si vous décidez de vous y engager.